Des textes à partager

Notre peur

 

Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute limite,

C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ? "

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre et vivre petit ne rends pas service au monde,

L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres,

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous,

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres..

 

Marianne Williamson (ce texte est souvent attribué à Nelson Mandela lors de son discours d'intronisation à la Présidence d'Afrique du Sud)

 



L’histoire du petit colibri de Pierre Rabhi

 

Un feu dévastateur se déclenche sur la terre, qui se propage à grande vitesse de village en village, de forêt en forêt… Les hommes courent, s’empressent, mais rapidement n’ont plus qu’une hâte : s’éloigner et se mettre à l’abri.

 

Dans le ciel, un petit colibri s’affaire. Il vote de feuille en feuille, très haut, à la recherche de la moindre goutte d’eau. Dès qu’il en saisit une, au creux d’une feuille ou d’une souche, il la met dans son bec et va la projeter sur le feu. Et le manège recommence, le petit colibri s’affaire, toujours plus rapide et concentré sur sa tache.

 

Un homme qui l’aperçoit le rappelle à l’ordre « Petit colibri, mais pour qu’on t’affaires tu ? Tu vois bien qu’à toi tout seul, tu n’éteindras pas le feu.. »

 

Et le petit colibri répond : « je fais ma part ».

 



Les  trois  passoires  de  Socrate

 

Quelqu'un arriva un jour, tout agité, auprès du sage Socrate :

 

-     Écoute, Socrate, en tant qu'ami, je dois te raconter ...

-    Arrête, as-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois passoires ?

-    Trois passoires ?

-    Oui, mon ami, trois passoires. La première est celle de la Vérité. As-tu examiné si tout ce que tu vas me raconter est vrai ?

 -    Non, je l'ai entendu raconter ...

 -   Bien, bien. Mais assurément, tu l'as fait passer à travers la deuxième passoire. C'est celle de la bonté. Est-ce que, même si ce n'est pas tout à fait vrai, ce que tu veux me raconter est au moins quelque chose de bon?

-    Non pas, au contraire ...

-   Essayons donc de nous servir de la troisième passoire et demandons-nous s'il est utile de me raconter ce qui t'agite tant ...

-    Utile, pas précisément ...

-   Et bien, dit le sage, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, oublie-le et ne t'en soucie pas plus que moi.

 



Nourrir le loup

 

 

 

Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants...

 

Il leur dit : " Je ressens un grand tourment.
Dans mon âme se joue présentement une grande bataille.
Deux loups se confrontent.

 

Un des loups est méchant: il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine,
les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,
les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la compétition, l'orgueil.

 

L'autre est bon: il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage,
la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

 

La même bataille se joue présentement en vous,
en chacun de nous, en fait.

 

Silencieux, les enfants réfléchissaient... Puis l'un d'eux dit :
" Grand-papa, lequel des loups va gagner " ?

 

Le vieux Cherokee répondit simplement :
" Celui que tu nourris".